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  • helene-alexandre

Zoom: Sophrologie et sport. La Sophrologie pour la préparation mentale du sportif.

La pratique de la Sophrologie peut être utilisée chez le sportif dans le cadre de sa préparation mentale, en parallèle d’une préparation physique et de son entraînement spécialisé. Elle fait son apparition dans le sport de haut niveau aux JO d’hiver de Grenoble de 1968, pour la préparation mentale de skieurs. Le succès des athlètes préparés avec la Sophrologie lui a permis de se développer et d’occuper à présent une place de choix dans la préparation mentale du sportif. Rien de plus logique j’aurais envie de vous dire! Quoi de plus psychocorporel que le sport? Lors d’une compétition, il faut être en pleine possession de ses capacités physiques, intellectuelles et émotionnelles. La pratique va permettre d’agir sur des facteurs importants chez le sportif:

  • La motivation

  • La concentration

  • La confiance en Soi

  • L’accueil des émotions

  • La prise de conscience de ses capacités et de ses limites (connaissance de Soi)

  • La régulation des tensions

  • Le relationnel (équipe/entraîneur/adversaire)

Le but de la préparation mentale est d’amener un maximum de sécurisation dans la pratique en faisant baisser au maximum les incertitudes et en augmentant les capacités d’adaptation du sportif. Le cheminement du sportif grâce à la Sophrologie n‘est pas du conditionnement, mais bien une préparation. Il aide le sportif à être en toute confiance dans sa pratique. Si la victoire peut rester en ligne de mire, ce n’est pas elle qui valide la compétence ou les progrès. Cette vision coupe de l’adaptabilité et fige dans la performance. La pratique accompagne le sportif dans le plaisir du processus d’amélioration et de l’expérience vécue, elle prépare le chemin qui peut mener à la réussite. Lors de l’entraînement: 1/ Analyseurs et capteurs du corps: Les pratiques de Sophrologie vont permettre de mieux connaître et utiliser les analyseurs et capteurs du corps: analyseurs kinesthésiques, tactiles et stato-dynamiques par exemple. Le sportif va pouvoir s’approprier son schéma corporel pour améliorer ses ressentis et ses capacités: ressenti de son corps dans l’espace, équilibre, correction de posture etc. Pour les pratiques qui nécessitent un outil, l’objet est intégré à la lecture corporelle pour qu’il devienne une extension physique du sportif, grâce à une prise de conscience aiguë des points de connexion avec la planche, la raquette, le club ou le ballon… 2/ Le geste moteur: La préparation va également porter sur l’amélioration du «geste moteur». Le but est de bannir l’hésitation en créant des automatismes (différent du réflexe), en permettant à l’information d'être donnée au corps directement par le système nerveux central sans passer par le filtre du mental. Pour cela on peut utiliser en séance la réalisation mentale du geste, ce qui va stimuler le système nerveux de la même façon que si le geste était effectivement produit. On peut réaliser mentalement le geste moteur en l’intégrant dans différents contextes émotionnels par le biais de visualisations (en compétition, avec un adversaire redouté etc.) Ce type de pratique est également intéressant en cas de blessure pour ne pas se déconditionner au niveau technique. 3/ Cerveau et latéralisation: Certains exercices concourent à la latéralisation du cerveau c’est à dire à la synchronisation des deux hémisphères pour améliorer les réflexes, accélérer les analyses et les temps de réaction. 4/ L’ancrage: Des études ont prouvé une meilleure réussite statistique de gestes après des exercices d’ancrage er de centrage. Lors des séances, il est possible de pratiquer et d’apprendre à se recentrer rapidement grâce à des exercices simples d’ancrage physiques. 5/ Libération des tensions. Cette étape est indispensable tant au niveau du maintien de la santé physique qu’au niveau émotionnel. Certains exercices de Sophrologie permettent d’évacuer les tensions accumulées. Permettant un meilleur équilibre physique et psychique ainsi qu’une meilleure récupération. Lors de la compétition: Avant une compétition, que ce soit accompagné de son sophrologue ou en autonomie, le sportif pourra pratiquer la Sophrologie pour l’aider. 1/ Concentration et énergie: Certain exercices permettent de s’ancrer dans le moment présent, permettent de se centrer et d’éviter de se laisser décontenancer. Certaines pratiques permettent de percevoir son énergie, sa force, et donc de se sentir plus en confiance. 2/ Accueil et régulation des émotions. Grâce au travail fait en amont, il va être possible de «filtrer» les émotions dysfonctionnelles (celles qui paralysent ou perturbent) au profit des émotions fonctionnelles (celles qui galvanisent et motivent). Le but n’étant pas de se couper de ses émotions mais de les doser surtout pendant la durée de la compétition. En fonction des difficultés spécifiques du sportifs, peuvent être élaborées des stratégies de « coping » qui permettent de faire face aux émotions dysfonctionnelles et d’ouvrir une brèche dans la boucle émotionnelle délétère. 3/ L’imagerie mentale. Ce sont des outils qui peuvent être mis en place et être utilisés durant la compétition. Ce n’est pas systématique et cela dépend du fonctionnement individuel et des besoins spécifiques du sportif. Cela peut par exemple se faire par la mise en place d’un «signe signal» par l’association d’émotions fonctionnelles à un geste spécifique. Il existe aussi des outils de substitution sensorielle pour faire face (ponctuellement) à une douleur, dans la limite de l’intégrité physique du sportif. Ou encore des outils de défocalisation pour lutter contre la cristallisation de la pensée et la déconcentration. L’après compétition: 1/ Le débriefing. Il est important de débriefer « à froid » , pour s’éloigner du mythe et porter un regard neuf et apaisé sur les événements (quels qu’ils soient) de la compétition. Cela va permettre de conscientiser et verbaliser ses ressentis et émotions. La mise en place d’un entretien ou questionnaire va permettre une prise de distance avec l’épreuve et une objectivation des faits. 2/ La correction. Il est intéressant de consacrer une pratique pour revisiter une expérience en corrigeant la réponse émotionnelle si elle a été dysfonctionnelle. On part alors toujours de l’expérience vécue pour instaurer du fonctionnel. 3/ La respiration et la récupération. Après la compétition il est intéressant de pratiquer des exercices de respiration pour réinstaller un équilibre physiologie et psychique. Cela va favoriser le relâchement musculaire et nerveux, et permettre une meilleure récupération. 4/ Les troubles de la performance. La Sophrologie va être une pratique intéressante pour accompagner le sportif dans des problématiques particulières et spécifiques concernant sa pratique sportive: blessure, épuisement/surrentrainement, démotivation/perte de sens, mouvements parasites, addictions, troubles du sommeil etc. La cohésion de groupe: La pratique collective de la Sophrologie peut aider dans ce processus dynamique qu’est la cohésion d’une équipe. La Sophrologie peut permettre d’apprendre à rester unis dans la poursuite de ses objectifs communs qui sont à définir. Le travail va se faire sous l’angle:

  • de la cohésion opératoire: capacité à interagir de manière fonctionnel, chacun ayant une fonction et un rôle à jouer. Il est important que chacun conscientise et s’approprie ce rôle au sein de son équipe.

  • De la cohésion sociale: il est important de cultiver la capacité du groupe à établir et maintenir une harmonie dans les relations interpersonnelles. Là encore il est important de conscientiser et de verbaliser sereinement les problématiques, besoins, limites etc. de chacun.

La pratique de la Sophrologie dans le cadre de la préparation mentale du sportif peut s’adapter à tous les sports, individuels ou collectifs et peut trouver son intérêt quelque soit le niveau auquel le sport est pratiqué, en amateur ou en tant que professionnel. La seule condition est qu’il y ait un souhait d’améliorer ses capacités et performances. Encore une fois je ne peux que vous conseiller d’essayer, de tenter, d’expérimenter et de vous rendre compte par vous même des apports d’une telle pratique. Il y’a certainement près de chez vous un.e sophrologue formé.e à l’accompagnement du sportif. N’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations ou de renseignements.


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