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  • helene-alexandre

La sophrothérapie

Saviez-vous qu’il était possible de faire une thérapie par l’intermédiaire de la pratique de la Sophrologie?


Cela s’appelle la sophrothérapie. C’est une thérapie dite psycho-corporelle car elle utilise les dimensions physiques et psychiques de l’individu en partant du principe qu’elles sont reliées entre elles et dépendantes l’une de l’autre. L’expérience corporelle est réintégrée dans le processus, comme partie intégrante de l’individu et le siège des tensions et des émotions.


Rien d’étonnant à cela quand on connait l’histoire de la Sophrologie qui a été fondée par le docteur Alfonso Caycédo qui était neuro-psychiatre. Il a utilisé puis structurée sa pratique afin de prendre en charge ses patients.


Dans une thérapie par la Sophrologie (ou sophrothérapie), on retrouve les fondamentaux d’une thérapie par la parole auxquels on va adjoindre des sessions de pratiques.


L’objectif est de se détacher du mental, de lever certains filtres intellectuels, d’explorer les problématiques par l’angle des sensations et ressentis et donc des émotions. Cela permet de percevoir les situations, Soi, les autres et le monde sous un autre angle, différent des représentations mentales acquises.


La pratique va permettre de cultiver sa présence et son ancrage dans l’ici et maintenant, pour faire favoriser une meilleure estime de Soi et un sentiment de sécurité.

En se détachant du mental, il est possible de faire apparaître ses systèmes de croyances et ses mécanismes de défenses qui ne sont plus adaptés. Ses valeurs propres peuvent alors émerger. La sécurité acquise autorise à se libérer du regard des autres et à incarner les parts non négociables de Soi, en toute autonomie.


Au delà d’aider à la compréhension de Soi et de ses mécanismes de fonctionnement, la pratique de la Sophrologie permet de transformer ses relations: à soi, aux autres et donc, sa manière d’être au monde.


Difficile d’avancer dans l’existence, de prendre des décisions, de faire des choix, de traverser une épreuve sans être à l’écoute de ses sensations.

Car habiter son corps et écouter ses ressentis permet de mieux se connaitre, de savoir de que l’on aime, ce que l’on n’aime pas, ce qui est bon pour soi, ce qui est important , ce qui nous fait vibrer, etc.


Impossible d’avoir cette perception fine si je ne suis que dans mon mental. Le risque est d’alors être dirigé.e par ses croyances, ses automatismes, ses mécanismes de défense, et autres injonctions externes ou internalisées.


Il est important de préciser que la sophrothérapie est reconnue par la Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse (FF2P). Elle figure notamment dans «Ma bible des Psychothérapies » (éditée par la FF2P aux éditions LEDUC).


Personnellement, je suis formée à l’ISEBA de Bordeaux, qui est le premier institut de formation en Sophrologie reconnu en France par la FF2P et en Europe par l’AEP (Association Européenne de Psychothérapie).


Bien que non règlementé, le titre de sophrothérapeute implique, en plus d’une formation initiale, un suivi personnel en sophrothérapie, une pratique régulière de la Sophrologie, ainsi que des sessions de supervision.


Cette pratique personnelle est fondamentale. Elle permet au sophrologue d’avoir une pleine conscience de ses propres schémas, de ses limites et de cultiver sa sécurité personnelle. Ainsi, il peut laisser tout l’espace nécessaire au consultant qui est au centre du processus dans son individualité. Le sophrologue est alors pleinement présent de façon bienveillante, emphatique et sans jugement et est en capacité de laisser l’autre être qui il est, dans sa différence, sans se sentir en danger. Peut alors s’installer une relation de sujet à sujet, cette fameuse alliance thérapeutique si importante.



N’hésitez pas à vous renseigner, à poser des questions et à éprouver si vous vous sentez à l’aise et en confiance avec votre sophrothérapeute. Si vous avez des questions à ce sujet j’y répondrai avec plaisir…







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